Nadal Nau Cazir, Un Passionné du Slam
Nadal Nau Cazir, originaire de Chambellan, commune de Jérémie, située dans la région de la Grand’Anse d’Haïti, étudiant en Sciences Juridiques à L’Université d’Etat d’Haiti et en Relation International à l’ANDC. Au-delà de ses études Universitaires, il prend plaisir dans le Slam. Son rêve c’est d’agiter le Slam dans les enceintes Universitaires.
Âgé de 27 ans, résidant à Pétion-Ville depuis des années, Nadal est un amoureux de la poésie depuis tout petit, Il capte facilement des poésies et aiment les réciter à l’école et dans d’autres activités culturelles. Vu sa passion pour la poésie, en 2014, un ami lui a offert en cadeau un cahier pour écrire des poésies. Son ambition devient grandiose en abandonnant la poésie et commence à écrire des textes. Le Chambellanais découvre que le Slam est plus à sa portée que la poésie. Le revirement ne tarde pas à venir. Le virage de Nadal Nau dans le Slam est bien surprenant et n’imaginait pas que le Slam était aussi grandiose.
Magdala Philoma
Un début assez difficile
Nadal fait face à des moments inattendus durant sa carrière. En 2015, pour la première fois qu’il performait sur scène à Turgeau dans une fête. Pour l’occasion, il avait à interpréter un texte du slameur Français Grand Corps Malade titré « Père, Mère ». « Au commencement, c’était très bien, j’étais jovial et calme et le public m’avait accueilli avec tendresse. Soudainement je n’arrive plus à me souvenir de mon récital, c’est comme si on m’avait reformaté le cerveau, j’abandonne la scène en courant. C’était le pire moment de mon début » explique-t-il.
Depuis, le passionné du slam a su rapidement corriger son cahier afin d’être à la hauteur de son public en vue de le satisfaire. Le devoir de tout orateur. Ainsi, Le juriste en gestation a connu des moments forts dans ce parcours, assis sur la cour de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques (FDSE-UEH), le temps était beau, sans trop de soleil, c’était parfait. Avec un beau sourire, Nau parle de l’un de ses textes dans lequel il adopte des vers libres, un style unique à lui « J’observe cette ville avec tristesse, j’observe cette ville avec béton, ces chiens et fresques. Le chômage déguisé et d’une envie sieste. Deux jeunes qui trainent, allument un joint, alors j’ai les envies presque. Ça sent bon, bon comme le temps qu’on pourrait suspendre » lance le Slameur.
Dernier d’une fratrie, fine et de grande taille, de forte personnalité, Nadal Nau devient très influent dans le milieu estudiantin et ailleurs à travers ses textes. L’internationaliste ne se concentre pas seulement sur le Slam, il a institué sa propre Entreprise de service portant le nom de CONFIMIEL.
Une carrière de Slameur plutôt impressionnante
Nau collabore avec plusieurs comités culturels pour l’initiative du Slam au sein des universités. Pour lui « Si la poésie peut aussi être lue devant un public, le Slam invite à incarner un texte ». Car il ne suffit pas de bien agencer les mots pour les faire vivre. C’est ainsi qu’il mettra le Slam au cœur de ses combats de prédilection », explique l’habitué des scènes. D’ailleurs, le Slam connait un élan incroyable aujourd’hui dans notre société, notamment chez les jeunes.
De 2014 à nos jours, le slameur a participé à une trentaine de manifestations culturelles à travers le pays. On peut citer, entre autres, Foire littéraire et artistique de L’ECHO-FDSE en 2022, Foire gastronomique à la Faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire à Damien en Mai 2021, Séminaire sur le Protocole d’Etat 2021, lors du Journée Internationale des Infirmières à l’UNDH en mai 2022, Et à l’Initiative Cazir en Janvier 2018.
Un talent salué dans la communauté estudiantine notamment à l’UEH
Les jambes torves et les épaules larges, son style de s’habiller était classique et moderne. Invité d’honneur à la Foire littéraire et artistique de L’ECHO-FDSE dans l’enceinte de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques(FDSE), le 11 Juin 2022, le vingtenaire portait un jeans noir et un chemise blanc, charmant devant un public grandiose a l’occasion de la toute première édition de L’ECHOFDSE, il se sent très confortable, avec ses sourcils fin, Nau fait face à une réalité inimaginable qui marque sa vie « le public avait soif de moi, je me sentais aux anges, c’est un jour que je n’oublierais jamais » raconte le relationniste international. .
Nadal Nau Cazir n’a plus rien à prouver que de trouver plus d’ouverture dans son domaine afin qu’il puisse bénéficier de ses œuvres.
‘Slamer c’est vivre’ a-t-il conclus.